See e caduc on Wiktionary
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Par exemple le e dans samedi.", "On notera que :\n** nombre de ces e caducs ne s’écrivent que pour des raisons de régularisation orthographique en français (par exemple pour éviter la prononciation régulière mais fautive de digraphes) et donc ne se prononcent pratiquement jamais eux-mêmes ;\n** nombre d’ancien e caducs ont aussi disparu de l’orthographe quand les distinctions de voyelles longues en milieu de mot ou de morphème sont devenues non pertinentes phonétiquement (le e collé dans la ligature française œ pourrait être assimilé à un e caduc inséré pour les mêmes raisons, quand on se rappelle de l’étymologie latine des mots qui l’utilisent depuis la différenciation de la consonne v d’avec la voyelle u qui suit cette ligature) ;\n** les e en fin de morphème, devenus atones en milieu de mot, ont été conservés dans l’orthographe : malgré leur caractère atone, ils continuent à se prononcer, uniquement en discours soigné, pour former une syllabe atone supplémentaire après une consonne extra-syllabique initiale (fricative) et avant les consonnes d’attaque de la syllabe suivante.", "Notations phonétiques et phonologiques :", "La notation phonologique usuelle du schwa est habituellement /ə/ dans les dictionnaires francophones les plus courants, bien que sa réalisation phonétique ne soit plus celle de la voyelle [ə] qui est différente (un phonème qui a pratiquement disparu du français à partir de la fin du Moyen-Âge), mais le plus souvent un [œ] (ou parfois un [ø] dans certaines régions, sauf en cas d’homophonie), ou encore le [E] intermédiaire vers lequel tend la prononciation parisienne qui différencie de moins en moins [ə] et [œ] (phénomène plus accentué encore dans le parler populaire chez les plus jeunes, ainsi que dans le sud de la France).", "Certains dictionnaires distinguent les schwas épenthétiques (habituellement non prononcés et parfois même non orthographiés, mais qui viennent s’ajouter en fin de syllabe pour éviter les successions de trois consonnes avec la syllabe suivante) en les notant entre parenthèses /(ə)/, tandis que les autres schwas en fin de mots ou de morphèmes qui sont habituellement prononcés mais peuvent parfois disparaître avant une consonne sont notés simplement /ə/ sans les parenthèses (leur réalisation effective peut là aussi être [œ] ou [ø] selon les locuteurs), mais la plupart (dont ce Wiktionnaire) ne les notent pas du tout dans les transcriptions phonologiques des mots qu’ils définissent.", "Quand la réalisation est fixe [ø] (et jamais [œ]) pour des raisons d’oppositions quasi homonymiques, on note /ø/ directement, avec éventuellement (mais très rarement) des parenthèses /(ø)/ si cette réalisation est elle aussi optionnelle dans certains contextes prosodiques où sa réalisation peut devenir muette, bien que dans ce cas il s’agisse bien d’un schwa par définition (mais pas d’un e caduc)." ], "pos": "noun", "pos_title": "Locution nominale", "senses": [ { "categories": [ { "kind": "other", "name": "Exemples en français", "parents": [], "source": "w" }, { "kind": "other", "name": "Lexique en français de la linguistique", "parents": [], "source": "w" } ], "examples": [ { "text": "Dans le mot « maintenant », il y a un e caduc ; par contre dans le mot « bouleverser », le e n'est pas un e caduc mais un e muet : il ne se prononce jamais." }, { "text": "Pour qu’un alexandrin ait douze syllabes, il faut prononcer les e caducs devant consonne, mais pas devant voyelle. 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